Assembée du désert 2024
Il est huit heures le dimanche matin. Pas de petit déjeuner à l’Hôtel de l’Amphithéâtre, c’est trop tôt. Mais nous avons trouvé des croissants sur le chemin. Rendez-vous au Square Antonin, l’empereur romain. Le car nous attend pile à l’heure. L’ambiance à l’intérieur du car est calme. A huit heures personne n’a envie de faire la conversation. Le car démarre. Nous quittons Nîmes et commençons à traverser la garrigue. Les Cévennes se pointent à l’horizon, à l’ouest. Après environ une heure le car descend une pente raide pour entrer dans Anduze, puis quelques minutes plus tard nous arrivons à Mialet.
C’est la troisième fois que nous assistons à l’Assemblée du Désert. Cette fois-ci les prévisions de la météo sont mauvaises et nous nous interrogeons sur la situation en cas de pluie, voire d’orage. Comme d’habitude, l’assemblée est installée sur la pente autour d’une estrade et n’est protégée que par les châtaigniers. La chorale et les musiciens se chauffent, puis nous abordons avec eux quelques cantiques. Le culte proprement dit présidé par la pasteure Ingrid Prat, Église protestante unie de Montpellier et alentours démarre avec quelques minutes de retard, compte tenu du besoin de nous caler sur la radio. Les cantiques nous les connaissons pour la plupart, en commençant par l’un de nos favoris, « Seigneur dirige et sanctifie ».
Le thème du culte est également celui de la prédication : le chant et son importance. C’est une expérience formidable de chanter, accompagnés par des musiciens, lorsque nous sommes plusieurs milliers de personnes. « Exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, de hymnes, des cantiques inspirés… » (Col. 3, 16). Après la Sainte Cène, le culte s’achève par un autre cantique parmi nos favoris : « A toi la gloire ».
Un énorme pique-nique collectif fait partie des traditions de l’Assemblée du Désert. Il est suivi par les événements de l’après-midi, dont notamment des conférences reprenant le thème du culte, et principalement une allocution de la professeure Alice Tacaille, Sorbonne Université.
Nous terminons la journée de l’Assemblée, comme d’habitude, par « La Cévenole ».
Chris ANNANDALE