Jeunesse

Les différentes religions selon les jeunes du caté

À  partir  de  septembre 2024 , les  jeunes ont  préparé  une série d’exposés sur  les différentes religions  dans le monde.

En les mettant en regard avec le protestantisme; chaque séance a permis d’étudier un rituel, une représentation de Dieu et la place accordée à Jésus dans différentes traditions, tant polythéistes que monothéistes.  

Cet exercice a été porté en duo pasteur et parent d’élève passionné (et expert) des religions. Il a été une belle occasion d’ouverture d’esprit et de tolérance, nous aidant à reconnaître le fond de religiosité commun à chaque culture, mais également à situer ce qui distingue le message chrétien. Par exemple, le message d’humilité et de paix de Lao-Tseu raisonne parfaitement avec le nôtre.

Nous avons ainsi découvert que la religion traditionnelle chinoise représente le Père céleste sous les traits de l’Empereur de Jade et que certains écrits chinois présente « Ye-su » (Jésus) comme un immortel.

La mythologie scandinave, quant à elle, évoque des images familières de l’enfer (« Hel ») et de l’apocalypse (« Ragnarök ») partageant des symboles avec la tradition chrétienne, tels que l’arbre et le serpent, que l’on retrouve aussi dans la mythologie grecque (le mot hadès se retrouvant dans le nouveau Testament).

Certaines traditions du shintoïsme japonais intègrent également Jésus comme un sage qui aurait visité l’île du Soleil-Levant après sa résurrection, et certaines traditions rabbiniques le considèrent comme un instrument de Dieu pour amener les non-juifs à la tradition abrahamique et au respect des lois noachides.

Nous avons appris qu’il existe une très grande diversité de croyances à l’intérieur même de chaque religion, et qu’il convient d’abord d’analyser les religions à travers leurs rituels et les histoires qui rassemblent les fidèles, plutôt que par l’interprétation qui en est donnée.

Nous avons également appris à reconnaître la différence entre de véritables religions fondées sur différentes compréhensions traditionnelles du lien entre l’humain et le divin, et des « parodies » de religions telles que le « satanisme » qui sont avant tout des prises de positions anticléricales qui inversent les symboles traditionnels à des fins d’expression politique.